Concordia : Un idéal de la classe dirigeante romaine

Aux deux derniers siècles de la République, et surtout à partir des tribunats des Gracques, les membres de la classe dirigeante romaine utilisèrent la notion de concordia dans les débats qui les opposaient les uns aux autres. Par leurs discours, ils entreprenaient de garantir ou de restaurer le...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Philippe Akar (auth)
Format: Electronic Book Chapter
Published: Éditions de la Sorbonne 2013
Subjects:
Online Access:DOAB: download the publication
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!

MARC

LEADER 00000naaaa2200000uu 4500
001 doab_20_500_12854_43776
005 20210211
003 oapen
006 m o d
007 cr|mn|---annan
008 20210211s2013 xx |||||o ||| 0|fra d
020 |a books.psorbonne.27860 
020 |a 9791035101541 
040 |a oapen  |c oapen 
024 7 |a 10.4000/books.psorbonne.27860  |c doi 
041 0 |a fra 
042 |a dc 
072 7 |a B  |2 bicssc 
100 1 |a Philippe Akar  |4 auth 
245 1 0 |a Concordia : Un idéal de la classe dirigeante romaine 
260 |b Éditions de la Sorbonne  |c 2013 
336 |a text  |b txt  |2 rdacontent 
337 |a computer  |b c  |2 rdamedia 
338 |a online resource  |b cr  |2 rdacarrier 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a Aux deux derniers siècles de la République, et surtout à partir des tribunats des Gracques, les membres de la classe dirigeante romaine utilisèrent la notion de concordia dans les débats qui les opposaient les uns aux autres. Par leurs discours, ils entreprenaient de garantir ou de restaurer les conditions nécessaires à cette concorde des citoyens, et surtout à celle des principaux d'entre eux, les aristocrates, dont l'histoire démontrait qu'elle avait été réalisée par les ancêtres. Dans un contexte de conflit civil, la notion de concordia devint un idéal, car elle était conçue comme la condition indispensable à l'exercice d'un pouvoir de type collégial, c'est-à-dire au maintien, à la tête d'un empire, d'un groupe, les sénateurs, dont l'égalité de puissance impliquait qu'ils s'entendissent pour un accès réglé au faîte des honneurs. Mais parce qu'il s'agissait d'un idéal commun à tous, et alors que les oppositions entre sénateurs se radicalisaient à la fin de la République, cette notion devint le lieu d'un conflit politique majeur lorsque la capacité d'un aristocrate à rétablir ou à maintenir la concorde fut considéré comme un critère décisif de légitimité. L'échec de ce modèle constitua une des évolutions qui conduisit alors au premier triumvirat, puis à la dictature de César, lorsque la concorde ne fut plus cet idéal commun à toute une aristocratie, mais ce que devait défendre une poignée d'entre eux, et finalement un seul. 
540 |a All rights reserved  |4 http://oapen.org/content/about-rights 
546 |a French 
650 7 |a Biography & True Stories  |2 bicssc 
653 |a République romaine 
653 |a culte 
653 |a Gracques 
653 |a religion romaine 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u http://books.openedition.org/psorbonne/27860  |7 0  |z DOAB: download the publication 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/43776  |7 0  |z DOAB: description of the publication