Vers l'armée nationale : Les débuts de la conscription en Seine-et-Marne, 1798-1815

Le 5 septembre 1798, à la fin du Directoire, la loi Jourdan institutionnalise les expériences de la Révolution et fait triompher le principe selon lequel tout citoyen se doit à la défense de la Patrie. Désormais, et pour deux siècles, les Français n'envisagent pas d'autre voie pour...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Annie Crépin (auth)
Format: Electronic Book Chapter
Published: Presses universitaires de Rennes 2011
Subjects:
Online Access:DOAB: download the publication
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!

MARC

LEADER 00000naaaa2200000uu 4500
001 doab_20_500_12854_61981
005 20210212
003 oapen
006 m o d
007 cr|mn|---annan
008 20210212s2011 xx |||||o ||| 0|fra d
020 |a books.pur.122337 
020 |a 9782753568051 
040 |a oapen  |c oapen 
024 7 |a 10.4000/books.pur.122337  |c doi 
041 0 |a fra 
042 |a dc 
072 7 |a B  |2 bicssc 
100 1 |a Annie Crépin  |4 auth 
245 1 0 |a Vers l'armée nationale : Les débuts de la conscription en Seine-et-Marne, 1798-1815 
260 |b Presses universitaires de Rennes  |c 2011 
336 |a text  |b txt  |2 rdacontent 
337 |a computer  |b c  |2 rdamedia 
338 |a online resource  |b cr  |2 rdacarrier 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a Le 5 septembre 1798, à la fin du Directoire, la loi Jourdan institutionnalise les expériences de la Révolution et fait triompher le principe selon lequel tout citoyen se doit à la défense de la Patrie. Désormais, et pour deux siècles, les Français n'envisagent pas d'autre voie pour fonder une armée nationale que celle qui recourt à la conscription. Instrument essentiel de l'État-nation centralisateur, la conscription est aussi un facteur d'unification nationale. Toutefois, certaines régions lui opposent une résistance qui alimente la légende noire de l'institution. On en oublierait presque les régions qui l'ont acceptée dès le Consulat et l'Empire. Tel est le cas de la Seine-et-Marne. La facilité et la rapidité avec lesquelles s'effectue la levée du contingent, ainsi que la faiblesse de l'insoumission déclarée sont des signes de cette adhésion, même si l'obéissance de la population dont se félicitent les préfets successifs n'exclut pas l'usage occasionnel de biais, légaux ou illégaux, pour échapper à la conscription. À quelques nuances près, cette acceptation se maintient encore pendant les « années sombres » de la fin de l'ère napoléonienne. Le long terme et le court terme se conjuguent pour expliquer l'enracinement de l'institution en Seine-et-Marne. Pays de grande culture, au cœur de l'État-nation, ouvert à l'influence de Paris qu'il approvisionne, où rares sont les communautés rurales repliées sur elles-mêmes, le département a répondu favorablement aux levées révolutionnaires qui ont précédé celles de la conscription. La Seine-et-Marne est emblématique de ces régions où le degré de développement économique et culturel ne fait pas obstacle à la réussite de la conscription, signe de leur ancrage dans la modernité. 
540 |a All rights reserved  |4 http://oapen.org/content/about-rights 
546 |a French 
650 7 |a Biography & True Stories  |2 bicssc 
653 |a militaires 
653 |a armée 
653 |a contingent 
653 |a conscription 
653 |a histoire militaire 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u http://books.openedition.org/pur/122337  |7 0  |z DOAB: download the publication 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/61981  |7 0  |z DOAB: description of the publication