La crise de la substance et de la causalité Des petits écarts cartésiens au grand écart occasionaliste

Descartes a écrit le Monde ou Traité de la Lumière dont la deuxième partie s'intitule L'Homme, il n'a jamais écrit de « Traité de l'Homme ». L'unité structurelle du traité de 1633 s'opère par le schème de la flamme qui se rapporte aussi bien au premier éléme...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Le Ru, Véronique (auth)
Format: Electronic Book Chapter
Published: Paris CNRS Éditions 2004
Series:CNRS Philosophie
Subjects:
Online Access:DOAB: download the publication
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!

MARC

LEADER 00000naaaa2200000uu 4500
001 doab_20_500_12854_84869
005 20220701
003 oapen
006 m o d
007 cr|mn|---annan
008 20220701s2004 xx |||||o ||| 0|fra d
020 |a books.editionscnrs.31796 
020 |a 9782271127884 
020 |a 9782271061942 
040 |a oapen  |c oapen 
024 7 |a 10.4000/books.editionscnrs.31796  |c doi 
041 0 |a fra 
042 |a dc 
072 7 |a HP  |2 bicssc 
100 1 |a Le Ru, Véronique  |4 auth 
245 1 0 |a La crise de la substance et de la causalité  |b Des petits écarts cartésiens au grand écart occasionaliste 
260 |a Paris  |b CNRS Éditions  |c 2004 
300 |a 1 electronic resource (224 p.) 
336 |a text  |b txt  |2 rdacontent 
337 |a computer  |b c  |2 rdamedia 
338 |a online resource  |b cr  |2 rdacarrier 
490 1 |a CNRS Philosophie 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a Descartes a écrit le Monde ou Traité de la Lumière dont la deuxième partie s'intitule L'Homme, il n'a jamais écrit de « Traité de l'Homme ». L'unité structurelle du traité de 1633 s'opère par le schème de la flamme qui se rapporte aussi bien au premier élément - le Feu - qu'au cœur, organe de fermentation ou de feu sans lumière. Lire Descartes par le biais essentiel de la flamme et de la lumière, tel est le propos de cet ouvrage. La lumière est-elle mouvement, action ou inclination à se mouvoir ? L'hésitation cartésienne engendre un questionnement sur la force mouvante. Si le mouvement n'est qu'un mode du corps mû, d'où vient la force mouvante ? Quel est son support substantiel ? Et qu'appelle-t-on substance ? Le problème de la force mouvante redouble quand on le rapporte à l'interaction de l'esprit et du corps. L'esprit est-il la cause des mouvements dits volontaires du corps ? Le corps est-il la cause de ce que sent l'esprit ? Descartes répond que l'esprit est la cause déterminante et non efficiente des mouvements dits volontaires et que le corps donne occasion à l'esprit de sentir. Certains cartésiens vont plus loin : l'esprit n'est que la cause occasionnelle des mouvements volontaires et, réciproquement, le corps n'est que la cause occasionnelle de ce que sent l'esprit. Le corps et l'esprit ne sont que des occasions pour Dieu d'exercer sa puissance, cause totale et unique de tous les mouvements du corps et de toutes les impressions de l'esprit. L'objet de ce livre est de montrer que Descartes a provoqué, par certains écarts conceptuels, une véritable crise de la causalité et de la substance, manifeste dans l'occasionalisme mais dont on voit encore les traces dans l'Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert. 
540 |a All rights reserved  |4 http://oapen.org/content/about-rights 
546 |a French 
650 7 |a Philosophy  |2 bicssc 
653 |a physiologie 
653 |a médecine 
653 |a cosmologie 
653 |a causalité 
653 |a substance 
653 |a occasionalisme 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://books.openedition.org/editionscnrs/31796  |7 0  |z DOAB: download the publication 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/84869  |7 0  |z DOAB: description of the publication