Les échafauds du romanesque
De la guillotine on ne retient jamais que l'effet de rupture, l'effondrement d'un monde auquel la Terreur met un terme, définitivement. C'est oublier que la guillotine s'inscrit dans la mémoire, qu'elle découpe alors un nouvel espace de représentation auquel la pein...
Saved in:
Main Author: | |
---|---|
Format: | Electronic Book Chapter |
Published: |
Villeneuve d'Ascq
Presses universitaires du Septentrion
1991
|
Series: | Objet
|
Subjects: | |
Online Access: | DOAB: download the publication DOAB: description of the publication |
Tags: |
Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!
|
Summary: | De la guillotine on ne retient jamais que l'effet de rupture, l'effondrement d'un monde auquel la Terreur met un terme, définitivement. C'est oublier que la guillotine s'inscrit dans la mémoire, qu'elle découpe alors un nouvel espace de représentation auquel la peinture, la photographie, le cinématographe, musées de cires et salons de coiffure, se trouvent assujettis... Visages plus purs exaltés par la lunette, visions fugitives - « Un éclair... puis la nuit ! »- qui obéissent à la logique de l'instantané : le fil de la guillotine commande l'exposition romanesque du visage. L'échafaud fonde une scène nouvelle, suscite une constellation d'images et de textes. Singulière machine, -appareil funèbre, -vrai objet de désir. La littérature romanesque du xixe siècle se renouvelle, s'édifie, s'échafaude à partir de la guillotine, avec vue sur la Grève. |
---|---|
Physical Description: | 1 electronic resource (112 p.) |
ISBN: | books.septentrion.84016 9782757426159 9782859393939 |
Access: | Open Access |