La Lettre tue Spectre(s) de l'écrit fantastique

Le fantastique, l'a-t-on assez dit, serait de tout temps affaire de spéculation inventive et d'imagination luxuriante, de visions horrifiantes d'une improbable surnature et de figurations fuligineuses d'un intime irreprésentable, seules à même de générer un sentiment d'...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Main Author: Met, Philippe (auth)
Format: Electronic Book Chapter
Published: Villeneuve d'Ascq Presses universitaires du Septentrion 2009
Series:Objet
Subjects:
Online Access:DOAB: download the publication
DOAB: description of the publication
Tags: Add Tag
No Tags, Be the first to tag this record!

MARC

LEADER 00000naaaa2200000uu 4500
001 doab_20_500_12854_87019
005 20220701
003 oapen
006 m o d
007 cr|mn|---annan
008 20220701s2009 xx |||||o ||| 0|fra d
020 |a books.septentrion.79143 
020 |a 9782757427163 
020 |a 9782757400791 
040 |a oapen  |c oapen 
024 7 |a 10.4000/books.septentrion.79143  |c doi 
041 0 |a fra 
042 |a dc 
072 7 |a DS  |2 bicssc 
100 1 |a Met, Philippe  |4 auth 
245 1 0 |a La Lettre tue  |b Spectre(s) de l'écrit fantastique 
260 |a Villeneuve d'Ascq  |b Presses universitaires du Septentrion  |c 2009 
300 |a 1 electronic resource (268 p.) 
336 |a text  |b txt  |2 rdacontent 
337 |a computer  |b c  |2 rdamedia 
338 |a online resource  |b cr  |2 rdacarrier 
490 1 |a Objet 
506 0 |a Open Access  |2 star  |f Unrestricted online access 
520 |a Le fantastique, l'a-t-on assez dit, serait de tout temps affaire de spéculation inventive et d'imagination luxuriante, de visions horrifiantes d'une improbable surnature et de figurations fuligineuses d'un intime irreprésentable, seules à même de générer un sentiment d'envoûtement mêlé d'effroi. C'est ce présupposé en forme de poncif critique que la présente étude voudrait, sinon remettre en cause, tout au moins interroger et pondérer par une poétique dite « lettrale » passant le champ concerné au(x) spectre(s) de la lettre. Car, contrairement à ce que tendent à laisser penser des kyrielles d'adaptation cinématographiques (dont certaines au demeurant admirables), les récits fondateurs du genre (Frankenstein, Dr. Jekyll & Mr. Hyde, Dracula) sont d'abord et surtout - et ce n'est pas un hasard - d'imposants dispositifs textuels laissant proliférer la lettre et l'écrit dans tous ses états, fût-ce à la faveur d'épiphanies délétères, voire mortifères. En définitive, ce n'est rien de moins qu'une certaine performativité de la lettre fantastique que l'on s'attachera à mettre en lumière, à partir d'un corpus protéiforme (confrontant des époques, des aires linguistiques et des degrés de notoriété très variés) et à travers certains motifs clés : la pseudo-traduction à visée mystificatrice ; les variantes du livre maudit et du manuscrit trouvé ; l'écriture fictive de soi qui vient buter et s'oblitérer sur un impossible je meurs, terme ultime de la lettre (qui) tue. 
540 |a All rights reserved  |4 http://oapen.org/content/about-rights 
546 |a French 
650 7 |a Literature: history & criticism  |2 bicssc 
653 |a fantastique 
653 |a littérature 
653 |a réception 
653 |a lettre 
653 |a spectre 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://books.openedition.org/septentrion/79143  |7 0  |z DOAB: download the publication 
856 4 0 |a www.oapen.org  |u https://directory.doabooks.org/handle/20.500.12854/87019  |7 0  |z DOAB: description of the publication