Quelle éthique pour le chercheur dans une posture entre une conceptualisation-théorisation et une démarche praxéologique ?

Cet article s'inscrit dans le cadre d'une recherche en cours de réalisation et soulève la problématique de la conduite des entretiens de recrutement dans le contexte de la formation. Dans les situations de soutenance, ou de recrutement, une rencontre entre un impétrant et les membres d...

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Main Author: Bélina Dainêche (Author)
Format: Book
Published: ADMEE-Canada, 2002-01-01T00:00:00Z.
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520 |a Cet article s'inscrit dans le cadre d'une recherche en cours de réalisation et soulève la problématique de la conduite des entretiens de recrutement dans le contexte de la formation. Dans les situations de soutenance, ou de recrutement, une rencontre entre un impétrant et les membres du jury se fait notamment sur le plan d'interactions langagières qui ne sont pas gratuites, et sont porteuses de modifications des référentiels du jury. L'incidence de ces interactions fait que les membres du jury ne peuvent pas rester neutres par rapport au candidat. L'objet de notre recherche est de voir ce qui est de l'ordre du questionnement éthique, et ce qui se joue lors du passage du référentiel singulier (ou critères implicites) à un référentiel consensuel discuté, négocié, qui est alors de l'ordre du collectif et des critères institutionnels. La construction d'une méthode de recherche n'a pas été sans soulever différentes questions de l'ordre de la posture, de la position épistémologique du chercheur, et des relations établies avec les acteurs du terrain, qui d'un point de vue de l'éthique supposent une perspective praxiste c'est-à-dire « la visée d'une autonomie qui reconnaît l'autre comme l'agent de son autonomie » (Imbert, 1992, p. 13). Le chercheur se retrouve ainsi au milieu d'une dialectique, entre son propre projet de production de connaissances et celui des acteurs du terrain qui nourrit le projet du chercheur dans une espèce de recherche par alternance, car somme toute, « le chercheur apprend, il s'apprend comme chercheur » (Vial, 1998, p. 14), ou peut-être encore dans « une récursivité terrain-chercheur, l'un générant l'autre » (Vial, 1998, p. 21). L'éthique de la recherche ne serait-elle pas de réfléchir à la justesse de notre entrée sur le terrain et au positionnement éthique à tenir vis-à-vis des personnes qui nous offrent leur terrain ? 
546 |a FR 
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